Historique

Historique

C’est dans le journal de campus de l’Université de Victoria, The Ring, que l’on trouve, en 2006, la première mention de l’Association des doyens en beaux-arts du Canada.

« Le regretté Peter Smith (retraité de UVic depuis 1999) était membre de l’Association des doyens en beaux-arts du Canada et son président de 1975 à 1977. ‘C’était une drôle d’organisation puisque l’on n’était que 5 – cinq facultés des beaux-arts au Canada. Nous nous rencontrions dans le cadre du International Conference of Fine Arts Deans et nous nous donnions des airs fort importants. Par contre, nous avons peut-être eu un rôle mineur à jouer dans les choix de politiques culturelles du temps. Je me souviens de conversations longues et passionnées avec Lister Sinclaire, à ce moment vice-président de CBC, concernant le rôle que devrait jouer les arts à la radio et à la télévision au Canada’ se rappelle Smith. »

L’ADBAC se réunissait souvent avec l’International Council of Fine Arts Deans (ICFAD) à ses débuts, comme l’explique Peter Smith. Maurice Yacowar, doyen des beaux-arts à l’Université de Calgary, se souvient de rencontres à Amsterdam et en Nouvelles-Zélandes. Par contre, Joyce Zemans, doyenne des beaux-arts à York de 1985 à 1988 se rappelle être l’hôte lors d’une réunion de l’ADBAC à York pendant ses années en poste. Mary Blackstone dit se rappeler qu’en 1990, il y avait depuis déjà un certain temps, des réunions annuelles de l’ADBAC. En 1989, l’ADBAC se joint à ses collègues américains pour la rencontre annuelle de l’ICFAD à Ottawa, possiblement la première qu’une telle rencontre se tient en sol canadien. Les participants du Canada ont écouté avec fierté l’hymne national pendant le banquet du samedi soir.

Le premier symposium de l’ADBAC a eu lieu à l’Université Dalhousie en 1990. Le sujet était « L’art dans les écoles » et le président, John P. L. Roberts avait organisé une journée de présentations par des membres et invités. Roberts est demeuré, pendant son mandat de trois ans, très proactif afin de respecter une décision antérieure voulant que « l’ADBAC soit plus dynamique ». Suivant une carrière distinguée en musique à CBC, il a été nommé doyen de la faculté des arts de l’Université de Calgary en 1987.

C’est pendant la rencontre à Halifax en 1990 que les membres ont choisi d’embaucher Mary Hughes comme gestionnaire à temps partiel. En présence :

Mary Blackstone, University of Regina

Gordon Jones, Memorial University of Newfoundland

Alan Hughes, University of Victoria

Alice Mansell, University of Western Ontario

Joy Cohnstaedt, York University

Neil Armstrong, The Banff Centre

Raymond Montpetit, Université du Québec à Montréal

Maurice Yacowar. Emily Carr Institute

William Godfrey, Mount Allison University

Scott MacDougall

Ric Gomez

Vondis Miller, University of Lethbridge

John Roberts, University of Calgary

Elvira Gonnella, Dalhousie University

Richard Wedgewood, University of Manitoba – School of Music

Joseph Culliton, University of Windsor

Il y avait 23 institutions membres en automne 1990 mais seule une poignée avait payé les frais d’adhésion. Un an plus tard, lors de la parution du premier bulletin de nouvelles, 31 membres payaient les frais d’adhésion. Pendant les années 90, une croissance lente mais régulière a permis d’atteindre 40 institutions pour la première fois en 1997 malgré une augmentation des frais d’adhésion de 65$ à 80$. Grant MacEwan College et Augustana University College ont été les premiers collèges à se joindre à l’ADBAC.

Le premier bulletin de nouvelles fut publié en hiver 1991 et ne comptait que quatre pages.

L’on note la lutte pour résoudre le dilemme de recherche créative dans les minutes de l’AGA de 1990, les plus anciennes minutes disponibles dans les dossiers de l’ADBAC. Le président John Roberts avait proposé qu’un comité soit créé pour se pencher sur ce problème en tenant compte des lignes directrices et juridictions du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSHC) et du Conseil des arts du Canada. Alice Mansell, Joy Cohnstaedt et Vondis Miller avaient accepté d’y participer, avec Mary Blackstone comme présidente.

La doyenne Mary Blackstone a préparé un bref rapport pour l’ADBAC sur les enjeux de financement à l’automne 1991 et l’a soumis au CRSHC et au Conseil des arts. Dr. Blackstone a poursuivi ses efforts à cette fin pendant plusieurs années, incluant lorsqu’elle occupera le poste de présidente de l’ADBAC. En décembre 1993, elle annoncera que le comité Conseil des arts-CRSHC réexaminerait le rapport de 1991. Deux ans plus tard, l’ADBAC fournit une réponse au double conseil intitulé : «A Review of Access to Support for the Fine Arts Community ».

L’AGA de 1992, présentée par l’Université de Victoria, a accueilli 18 membres et, en 1993, eut lieu à McMaster sous le thème « Encourager les arts ».

Seth Feldman, doyen des beaux-arts à York, prendra la présidence en 1995 et offrira pendant trois ans un leadership fort pour faire progresser le groupe. Les premiers efforts pour mettre en place une liste de distribution et un site Web furent alors entamés.

Ira Levine de Ryerson assura la présidence de 1995 à 1996. Il misa sur la participation de l’ADBAC au Education International Catalogue, un projet dont l’objectif était d’accroître la visibilité des facultés et écoles des beaux arts et des arts de la scène du Canada sur la scène internationale.

Phillip Silver (York) et Christopher Jackson ( Concordia) ont été coprésidents suivant Levine et ont été suivi par Barbara Lounder (NSCAD) et Shela Petty, doyenne de la faculté des beaux-arts à l’Université de Regina. Pendant leurs mandats, les efforts de l’ADBAC ont été concentrés sur les enjeux liés à la recherche/création et au travail de collaboration avec le CRSHC en vue de l’implantation du projet pilote de Subvention de recherche-création en arts et lettres. Catherine Wild, doyenne de la faculté des beaux-arts à Concordia Université occupera ensuite le poste de présidente en 2009.

En 2011, Bob Cross devient directeur et sa compagnie, Megram Consulting Services Ltd., gestionnaire de l’association.